1952
But et Commencement
L'année 1952 sera une des «grandes» années qui ponctueront la vie de l'ALAT. Car dès
ce moment c'est d'ALAT qu'il s'agit et certains emploieront ce terme,
nous allons le voir, Au CPOA, le
problème sera «simple» : simple, c'est
manière
de dire, cela veut dire former des observateurs-pilotes
Grand
branle-bas de combat donc pour former pilotes et observateurs-pilotes
dès le milieu du mois de mai.
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Notes d'Information du CPOA n° 6 janvier 1952 ![]() Celui qu'on attend depuis le 1er février 1939 le Décrêt instituant l'ALOA, et le seul texte officiel existant au sujet de l'ALAT en 2005 ! ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Tout est dit, et l'article 1er de ce décret l'est dans tous les sens du terme : « L'aviation légère d'observation d'artillerie est chargée de la mise en oeuvre des matériels légers nécessaires à l'artillerie pour assurer l'observation et la conduite du tir. » ![]() Un débat sur l'Indochine : comment les parlementaires voient la situation ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Les règles déterminant les aptitudes physiques et les conditions d'obtention des brevets de spécialistes apparaissent en même temps ![]() ![]() ![]() Ou comment l'on devient ce que vous êtes et ce que nous avons été ... ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Notes d'Information du CPOA n° 7 septembre 1952 ![]() Où l'on peut admirer la parfaite honnêteté intellectuelle et la probité morale des dirigeants de l'Armée de l'Air ...
On peut lire ci-dessous la
protestation du Colonel LEJAY, Commandant
désormais l'ALOA, L'officier
commandant les éléments Air du GAOA n°1
de Nancy
refuse aux officiers observateurs-pilotes de l'ALOA,
Par contre, il
autorise à piloter le Colonel BLANC, Commandant le GAOA
n°1,
observateur-pilote de l'ALOA,
mais qui a acquis son brevet de pilote à MANDELIEU en 1944, brevet décerné, lui, par l'armée de l'air !... L'armée de l'air refuse, ainsi que l'écrit le Colonel LEJAY, de reconnaître la valeur des brevets ALOA et ne veut reconnaître que celui des moniteurs : il ne peut en être d'ailleurs autrement, car ce brevet de moniteur est un brevet national (ST-YAN) contre lequel l'armée de l'air ne peut rien. Le Colonel LEJAY prévoit également ce qui va se passer en Indochine : les observateurs-pilotes et pilotes de l'ALOA ne pourront pas piloter les Morane. Ce n'est qu'au bout de trois mois, comme on le verra plus loin, que devant la carence de l'armée de l'air et sa pénurie de pilotes, on utilisera les gens de l'ALOA qui démontreront immédiatement leurs capacités. ![]() Sur le même thème, le Secrétaire d'Etat à la Guerre est obligé de mettre les points sur les i à propos des Observateurs de l'ALOA qui n'avaient qu'un «certificat» et non pas un «brevet», seul valable aux yeux de l'Air... ![]()
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