QUESNEL – BERTHELOT
Le
NIFE était, sauf erreur, un système lumineux
permettant
de visualiser la pente
pour des posers de nuit en avion.
RAZY – BERTHELOT
KRAUSS – BERTHELOT
Capitaine COFFRAND – BERTHELOT
BERTHELOT - RAZY
PEZET – BERTHELOT
RAZY – BERTHELOT
Le
spécialiste des hélicoptères au yeux
de
l'Etat-Major de l'Armée
et celui qui est chargé de la
formation des pilotes,
c'est le C.E. RAZY et personne d'autre.
BERTHELOT - COFFRAND
Pour
ceux qui veulent écrire l'histoire de l'ALAT, voir page 5,
le
Commandement de l'ALOA et toute l'ALOA d'Indochine
(pour les GAOA de
Métropole et d'AFN, je n'ai malheureusement pas
d'indication),
tous ces gens là ne raisonnaient qu'appartenant à
une
Aviation de l'Armée de Terre.
COFFRAND – BERTHELOT
COFFRAND – BERTHELOT
BERTHELOT - PEZET
Une
fois de plus, cette fiche démontre que l'esprit de l'ALAT a
existé bien avant la lettre,
et que les avions armés
(P75 = Potez 75 ''le chasseur de chars'') étaient
réclamés
bien avant que certains ne croient avoir inventé les
hélicoptères
armés.
COFFRAND – BERTHELOT
BERTHELOT – PEZET
Le
Capitaine LOGE, de l'Armée de l'Air, était au
22°
GAOA (Saïgon Than-Son-Nhut).
C'est lui qui va confirmer, en
avril 1953, les premiers Observateur-Pilotes
et Pilotes de l'ALOA sur
Morane 500 en quelques tours de piste,
se rendant bien compte de leur
qualité, alors que l'Etat-Major de l'Air refusait la valeur
de
leur brevet.
Colonel LEJAY – BERTHELOT
Le 28 avril 1954
Mon cher Berthelot,
Je
viens de lire deux lettres récemment reçues par
Pezet,
et sans littérature inutile, je tiens à vous
préciser
certains points, d'importance d'ailleurs inégale :
Quelle
que soit la longueur de vos papiers, ils sont lus avec la plus grande
attention, et nous
(moi en
tête) faisons tout notre possible
pour en tenir compte. Malheureusement nous ne réussissons
pas
toujours, car la confusion administrative (pour être
bienveillant) est extrême.
La
question de votre remplacement est des plus tortueuses et ce serait
beaucoup trop long à vous
en expliquer
les données par
lettre. Soyez dans tous les cas assuré que votre
compétence
et votre
efficacité n'ont jamais été mises en
cause ici, et que je me serais opposé par tous
les moyens en
mon pouvoir
à ce que vous soyez relevé en
dehors de votre consentement exprès.
Vous
m'aviez
depuis longtemps exprimé le désir de terminer
dans un
Groupe. J'y vois d'assez
gros avantages,
car vous serez débarassé
de votre temps de commandement, question délicate
dans
l'ALOA, et vous aurez acquis de l'expérience dans une autre
voie. Vous serez donc dans
d'excellentes
conditions pour reprendre
une place à votre mesure dans l'ALOA à votre
retour.
Soyez
assuré que j'y compte absolument et n'ayez aucune
arrière pensée à ce sujet.
En
outre, Luthereau, désigné au tour normal, a
insisté
pour ne pas quitter l'ALOA. Il était absolument
normal de lui
donner la place, si vous
la laissiez libre, et j'ai beaucoup insisté pour qu'il en
soit
ainsi.
Cela permettait
d'ailleurs de parer à certaines
manoeuvres que je voyais d'un très mauvais oeil, car
ne croyez
pas que ce soit moi qui soit à l'origine de
l'idée
saugrenue d'introduire Lescanne dans
notre affaire.
Ma
politique est
au contraire de faire l'impossible pour réserver les places
à
ceux, peu nombreux,
qui ont
été à la peine et
gagné leur expérience à
l'époque où
il fallait la foi pour le faire. Cela n'a pas
été
facile d'y parvenir, car il se révèle maintenant
des
ouvriers de la dernière heure et le favoritisme
n'a pas perdu
ses droits.
Mon
plus grand désir serait d'aller vous voir et
étudier
sur place des problèmes qui sont essentiels
dans l'ensemble
de
la question de l'ALOA. Je fais mon possible dans ce sens, mais ne
rencontre
pas beaucoup
d'écho. Ma facheuse réputation
et mes difficultés antérieures avec l'Air me
desservent
visiblement et
on craint quelque peu que je ne « mette la
pagaille ».
Nous
pensons tout particulièrement à vous en ce moment
et
guettons avec angoisse les nouvelles
de D.B.Phu. Un
de mes neveux,
curé dans la région de Melun, est parti comme
aumônier
en
Indochine, et a été de suite
envoyé
là-bas.
Il est facile de se représenter ce que peut être
sa vie
en ce moment et
quelle activité doit être la sienne dans
cet enfer.
Si
encore toutes ces misères n'étaient le fait que
de la
fatalité, et si l'on avait l'assurance que tout
a
été
fait pour les éviter. J'en ai malheureusement trop vu pour
garder de telles illusions, car si
beaucoup font
leur possible,
combien de négligences et de mauvaises volontés
viennent enrayer
les efforts.
............
Cordialement
à vous
Le
Colonel LEJAY ne se fait aucune illusion sur « les
ouvriers de la dernière heure
»
maintenant que l'ALOA commence à faire
sérieusement
surface.
En
effet, lors d'une réunion à l'EMIFT qui vient
d'avoir
lieu, les représentants de l'Air ont
déclaré
que
« cela
marchait
moins
mal qu'on aurait pu le craindre »,
doux euphémisme pour ne pas reconnaître
que l'ALOA avait
fait du bon travail...