La recherche d'un avion d'observation performant :






Préparant sa mission d'Indochine, mon père, le C.E. BERTHELOT, va tout mettre en oeuvre 

pour tenter de faire acquérir par l'Armée de Terre des avions d'observation modernes. 

Il connaissait bien les défauts des Morane, mais les renseignements qu'il avait de nouveau, 

et qu'il allait vérifier, le renforçait dans sa détermination :


les Morane avaient besoin d'un entretien sans commune mesure avec un appareil moderne
et demandait un personnel mécanicien surabondant ;


de ce fait, la disponibilité moyenne était d'un avion sur deux ;
la consommation d'essence était pratiquement le double ;
les performances étaient médiocres ;
enfin, ces appareils commençaient à vieillir sérieusement.



Le C.E. BERTHELOT avait, en particulier, en vue le Cessna L19
qu'il avait eu l'occasion de voir lors de liaisons d'étude avec l'ALAT américaine
et qui avait été largement employé en Corée, donnant toute satisfaction.

Acquérir des L19 c'était :

des avions disponibles à 90%, les seuls arrêts étant les VP ;


des performances de vol très supérieures, et d'atterrissage et de décollage,


qui étaient le point fort des Morane, largement équivalentes ;

une consommation presque moitié et une autonomie équivalente ;

un personnel mécanicien nettement réduit.


Le C.E. BERTHELOT va prendre contact avec le Lieutenant-Colonel NAVELET, 

alors à l'Ambassade de France à Washington.


Mais il faudra une bonne année pour commander les appareils dont les premiers arrivèrent en mars 1954 au 22° GAOA.

























































































































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